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Au rayon cd
27 juillet 2008

Le poids des morts, le choc des photos vivantes

 

 

 

 

Vu dans le Paris Match de cette semaine : la tête décapitée d’un mexicain, Estelle Lefébure présentée comme une femme libre (« quand on n’a rien à dire on ferait mieux de fermer sa gueule » disait Coluche), mais ce qui est le plus choquant dans ce numéro, paradoxalement, c’est le sourire de Bertrand Cantat. En quinze ans de Noir Désir, j’ai dû voir une ou deux photos le montrant souriant, et là j’en ai autant d’un seul coup. Alors oui, bien sûr que cet homme a le droit de sourire, c’est l’évidence, il ne va pas se morfondre chaque seconde de son existence sur sa grosse connerie irréparable. Mais de le voir sur une photo, c’est différent. Ça en remet une couche, tellement on a l’impression que les psys lui ont dit un truc du genre : « T’inquiètes pas Bertrand, une de perdue, dix de retrouvées » pour qu’il aille mieux.

Après la mort de son frère, Nicola Sirkis disait qu’il souriait moins. Le problème avec ce numéro de Paris Math, hebdomadaire qui n’a probablement jamais consacré un seul article de fond à Noir Désir en quinze ans de succès, c’est que la France entière a l’impression que Bertrand Cantat sourit plus. Et ça, c’est offrir la tête du chanteur sur un plateau.

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