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Au rayon cd
28 février 2009

Liste des pires rock-critics

En feuilletant le livre de Charles Dantzig "Encyclopédie capricieuse du tout et du rien", dont le principe est de dresser des listes improbables ("liste des catégories de personnes peu intéressantes", "liste de ce qu'on n'a jamais vu", "liste de ce qu'on fait ou de qu'on ne fait pas en province", "liste des hommes le plus ridiculement habillés du monde", "liste des raisons d’ériger une statue à l’inventeur des piscines", etc.), j'ai pensé à l'absence d'une autre liste que je me permets d'établir tout de suite, celle des pires rock-critics français :

1) Bayon : chiant comme la mort, illisible comme ma mère.

2) Manoeuvre : leader de son groupe La Nouvelle Star, il pose en rock-star pour Télé Magazine, on voit qu'il en connaît un rayon sur la rock'n'roll attitude. Rappelons qu'il a élu album de l'année 2008 "Petite mort" de Second Sex. La rock'n'roll attitude rend sourd.

3) Zégut : ne jure que par AC/DC, "ça c'est du rock putain de bordel !". Ha ouais putain, AC/DC, mais bien sûr... le groupe de tous les bourrins de mon collège quand j'avais 14 ans. Le chanteur ne chante pas, il feule (moins bien que mon chat quand-même) avec un espèce de nasillement insupportable toujours la même chanson. C'est pas rock, c'est le cirque Pinder. C'est pas du rock, c'est "du rock kwa !!".

4) Lenoir : l'homme du "bon goût", à la solde des plans marketing des labels autant qu'un animateur de NRJ, il continue à travailler son image de passionné totalement indépendant. Il m'a aidé à trouver le sommeil pendant longtemps avec son goût sûr (pour s'endormir en tout cas).

5) Soligny : j'aime pas quand l'aigreur transparaît trop chez un rock critic, je ne sais pas ce qu'ils ont tous à se sentir obligés de nous dire haut et fort qu'ils sont libres, à leur âge c'est assez pathétique. Soligny écrit bien mais l'aigreur ça tache.

Voilà, il y en a d'autres, comme HM (goûts de chiottes formés à l'école Manoeuvre), Bigot (représentant des gardiens du bon goût soixante-huitards comme son pote Guillaume Durand, ennemi naturel des années 80 puisque, vous comprenez, les années 80 c'était pas de la musique, c'était du clinquant, et toc !), Eudeline (tiens, j'ai vu chez Noz son cd encore moins cher que dans le dernier bac à soldes où je l'avais vu la dernière fois : 0,50 €, je ne suis pas sûr qu'il partirait même gratuit, pourtant ses copains rock-critics en ont dit du bien), et Ludovic Perrin de Libé, le Jean-Claude Dusse de la profession mais sans l'humour.    

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