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Au rayon cd
20 février 2012

Paradize + 10 : Indochine passe à côté de son sujet.

L'idée était bonne. Mais la vue de l'objet sème le doute : pourquoi avoir changé l'identité nationale du disque, à savoir sa pochette ? A part les rééditions moches des albums de Christophe récemment, je n'ai pas d'autre exemple en tête d'un tel remaniement visuel, qui traduit soit un conflit avec Peggy M (la conceptrice de la pochette d'origine), soit une maladresse artistique. Bon, déjà, la pochette de Paradize n'était pas terrible. Mais ce n'est pas la question. La chirurgie esthétique appliquée à une pochette d'album pour lui donner un coup de jeune est une fausse bonne idée : Paradize, c'est la nana qui glisse sa main dans sa culotte, et pas autre chose. Alors on me dira : "Mais là c'est pas Paradize, c'est Paradize + 10 ! OK. Alors dans ce cas, autant glisser 10 mains dans la culotte. Bref.

La remasterisation de l'album est plus métallique disent les fans. Traduction, le master est plus brillant. Pourquoi pas, même si le charme de l'album résidait dans son opacité sonore mat.

Ensuite, et c'est là le drame, le CD 2 contient des remix et "inédits" parus il y a dix ans, soit sur le CD bonus offert avec les 20000 premiers exemplaires de l'album, soit sur les maxis CD des singles. Alors si vous n'aimez ni les Remix en général, ni Mao Boy en particulier, vous allez être servis avec 3 remix de ce titre qui se succèdent.

Par contre, la maquette de "Un singe en hiver" par Jean-Louis Murat n'aurait pas été de trop.

Cette édition fera le bonheur des fans ultra, bien sûr, mais la magie de 2002 ne peut être réactivée en 2012, faute d'avoir choisi les bons ingrédients, ceux qui s'imposaient pourtant : ceux qui restent un heureux mystère.

 

 

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Commentaires
8
oui, 3 mois de réflexion pour sortir "qui aime bien..." c'est un peu poussif, je sais. Mais bon, mieux vaut tard...
Au rayon cd
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