Aphorismes perso

Motivé par les maîtres Cioran et Jean-Edern Hallier, j'y ai été aussi de mes aphorismes il y a quelques années, au rythme de un tous les six mois environ.

En voici quelques uns :

On dit Hôtesse de caisse, et non plus caissière. C’est l’évolution de la langue. Et c'est moins péjoratif paraît-il. Si on suit le raisonnement, on devrait dire Hôtesse de ferme à la place de fermière.

L’artiste ne doit viser que le Beau, pas sa retraite.

Il ne faut pas oublier ses racines : on vient tous du néant.

Mort à la société (des intermittents) du spectacle. 

Tout travail mérite salaire mais le travail de sape est particulièrement bien rémunéré.

Il faut de tout pour faire un monde pourri. 

Elle n’avait pas les astres avec elle, elle avait les désastres.

On n’a pas le droit de se donner la mort quand on est en bonne santé. 

On dit que personne n'est parfait, mais j'en connais qui sont parfaitement cons.

On peut passer à côté de la vie, mais pas à côté du bonheur.

La lumière des nuits tombantes en septembre, à l'heure de la rentrée scolaire : éclairage de la collection automne/hiver. 

Il n'y a pas de grand bonheur sans petit rot.

Le plus long des accouchements est celui de la vérité.

P

Attention, celui-là est interdit aux moins de 18 ans : Je l'ai baisée à m'en casser deux côtes. Vous étiez prévenus.

La liberté de la presse, ce n'est que la liberté de faire des calembours et des jeux de mots.

La vie est une machine à fabriquer des souvenirs.

ça ne me dérange pas que l'on gagne deux fois plus d'argent que moi. Ce qui me dérange, c'est que l'on puisse vivre deux fois plus longtemps que moi.